Esta tarde entre aguacero y aguacero con una amiga de la Región parisina y sus dos nietecitas que cooperaron con gran entusiasmo a pesar de su corta edad, florecimos las placas de Drancy dedicadas a Cristino García y a Julián Grimau, tras haberles explicado a las chiquillas que ambos fueron resistentes antifranquistas y que en España, en 1946 para el primero -guerrillero condecorado en Francia- y en 1963 para el segundo, seguía la dictadura franquista que los asesinó.
Nuestras dos graciosas ayudantes también pusieron flores rojas y de otros colores escogidos por ellas en el monumento dedicado al joven Guy Môquet, de apenas diecisiete años cuando le fusilaron los nazis. Era, como reza la tira de dibujos recién publicada, el novio de la futura esposa de Maurice Nilès, resistente comunista largo tiempo alcalde de Drancy, quien les puso las calles a los dos españoles.
Fue un rato ameno e importante el que las cuatro pasamos juntas en Drancy, tras haber dado unas vueltas en el tiovivo del centro comercial la más pequeña, que aún está en la edad de la inocencia. Con la mayor hace unos años estuvimos homenajeando a Paco Boix antes de que lo transfirieran al Père Lachaise. Y aún se acuerda de los dos homenajes que le dimos en el cementerio de Thiais. Más tarde recordará su paseo de la memoria en Drancy. Memoria es democracia. En Francia se inculca pronto.
¡ Gloria a Cristino García y a Julián Grimau !
¡Gloria a Antonio Machado, muerto (asesinado) como Cristino García Granda, un 22 de febrero !
Gloire à Guy Môquet !
Las Amigas de los Republicanos Españoles de Región Parisina
Français :
Fleurs tricolores pour Cristino García et Julián Grimau à Drancy le 22 février 2024
Cet après-midi, entre deux ondées, avec une amie de la Région parisienne et ses deux petites-filles qui ont coopéré avec grand enthousiasme malgré leur jeune âge, nous avons fleuri les plaques dédiées à Drancy à Cristino García et à Julián Grimau, après leur avoir expliqué que tous deux furent des résistants antifranquistes et qu’en Espagne, en 1946 pour le premier –guérillero décoré en France- et en 1963 pour le deuxième, la dictature franquiste, qui les assassina, continuait.
Nos deux charmantes collaboratrices mirent aussi des fleurs rouges et d’autres couleurs choisies par elles au monument dédié au jeune Guy Môquet, âgé d’à peine dix-sept ans quand les nazis le fusillèrent. Il était, comme il est dit dans la BD publiée récemment, le fiancé de la future épouse de Maurice Nilès, résistant communiste longtemps maire de Drancy, qui dédia les deux rues aux deux Espagnols.
Ce fut un moment agréable et important que nous passâmes ensemble à Drancy, après avoir fait faire quelques tours de manège à la petite, qui est encore dans l’âge de l’innocence. Avec la grande nous étions allées il y a quelques années rendre hommage à Paco Boix avant qu’on ne le transfère au Père Lachaise. Et elle se rappelle encore les deux hommages que nous lui rendîmes au cimetière de Thiais. Plus tard elle se souviendra de sa promenade mémorielle à Drancy. La mémoire, c’est la démocratie. En France elle s’inculque tôt.
Gloire à Cristino García et à Julián Grimau !
Gloire à Antonio Machado, mort (assassiné) comme Cristino García Granda, un 22 février !
Gloire à Guy Môquet !
Les Amies des Républicains Espagnols de Région Parisienne.
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